15 octobre : journée mondiale de la femme rurale. Les responsables du Geda d’Ille-et-Vilaine m’ont conviée à leur journée conviviale d’échanges destinée aux agricultrices à St Méloir des Ondes, chez une ostréicultrice. Etait également présente Françoise Kieffer, déléguée régionale aux droits des femmes. Le thème de la journée ? « Concilier ma vie privée et ma vie  professionnelle ». Tout un programme… et beaucoup à apprendre ! Si nous souhaitons leur faciliter la vie quotidienne, nous savons ce qu’il nous reste à faire : simplification administrative, couverture sociale, accessibilité aux services à domicile… Messages bien reçus. Reste à passer aux travaux pratiques…

En 1992, un partenariat s’est noué entre des producteurs de porcs, des industriels et des distributeurs. Ce matin, nous fêtions les 20 ans de cette aventure originale, une « contractualisation » avant l’heure, chez Gatine viandes, à La Guerche-de-Bretagne, en présence de Guy Dartois, Président de Cooperl Arc Atlantique, Joseph Marquet, Président de Gatine, Dominique Langlois, Pdg de la SVA,… de nombreux producteurs, les responsables d’Intermarché. L’occasion de délivrer quelques messages bien sentis… et bien reçus sur la volatilité des cours des matières premières, la compétitivité, l’harmonisation européenne, les freins à l’export, l’excès de règlementations et de normes, les coûts d’installation,… le besoin de reconnaissance des éleveurs.

J’ai participé à la réunion, organisée par la FNSEA en présence de Xavier Beulin, Président et Christiane Lambert, Vice-présidente, à l’intention des députés, avant le vote du budget. Le contexte : sécheresse, dérèglementation, augmentation des cours des matières premières et conséquences sur le prix des aliments du bétail. Le risque : perte de parts de marché, concurrence interne à l’Europe. Ce que nous demandent les organisations : la baisse des charges qui pèsent sur les salaires, l’harmonisation des normes, le maintien en euros courants du budget de la PAC, le recouplage partiel des aides, la convergence fiscale, sociale et normative.

Ce 13 septembre, je me suis rendu au Space au Parc des expos à Rennes, avec Pierre Méhaignerie, Paul Méhaignerie, Jean-Pierre Lebry, 1er adjoint au maire de Vitré, et Florian, le jeune stagiaire qui passe 15 jours avec nous. 

J’ai passé ma soirée de ce lundi 23 juillet avec des producteurs de porcs de la circonscription. Soumis à une triple menace. Le cours du porc au marché au cadran de Plérin : trop bas. L’augmentation du prix des aliments : significative, elle augmente les coûts de production. La distorsion de concurrence avec nos voisins européens, notamment l’Allemagne : l’harmonisation fiscale et sociale est à faire. La Bretagne, région d’élevage par excellence, a d’énormes atouts. Ses agriculteurs, 1er maillon de la chaine, ont besoin de notre soutien,… sans faille.

Aujourd’hui, je visite Coopédom, usine de déshydratation de Domagné. Avec Pierre Méhaignerie et Dominique de Legge, nous avons reçu récemment le Président, Monsieur Lebrun et son successeur, Philippe Etienne, venus nous faire part de leurs attentes s’agissant des règlementations européennes et françaises. Rien de tel pour saisir les enjeux, que d’essayer de comprendre le quotidien de ceux au nom desquels nous sommes amenés à nous exprimer, en tant qu’élus. Avec ma collaboratrice Isabelle Roullé, nous nous faisons expliquer la filière et ses problématiques, d’abord sur une exploitation, puis à l’usine. Nous achevons la matinée par un déjeuner au restaurant « réunionnais »… d’Ossé, en présence du maire Jo Ménard et de la secrétaire de mairie Catherine Skoulios. Du « terrain » et des rencontres […]

A.E.I pour « agriculture écologiquement intensive ». La Chambre d’agriculture et ses responsables du Pays de Vitré, ont organisé une présentation du concept à destination des élus. Alain Bignon et son épouse, agriculteurs à Etrelles, nous ont accueillis. Panneaux et récits à l’appui, les agriculteurs présents ont expliqué et décrit les évolutions de leurs pratiques quotidiennes. Le prix des céréales, très fortement à la hausse, et ses conséquences lourdes sur le prix des aliments du bétail, s’est invité dans les discussions. C’est l’actualité et source de grande inquiétude de la part des éleveurs. Et pour cause.