Le 16 novembre, suite aux ignobles attentats, le Président de la République avait annoncé vouloir inscrire dans la Constitution l’état d’urgence et la déchéance de nationalité pour les binationaux ayant commis des actes terroristes. J’y étais favorable. Or, à cause des dissensions dans la majorité parlementaire de gauche, le texte présenté au vote ce mercredi s’est éloigné de l’objectif initial. Les projets de loi d’application n’ont pas été débattus. J’observe que même sans l’inscription dans la constitution, l’Etat d’urgence est possible ; il se poursuit jusqu’au 25 février et je voterai personnellement sa reconduction. Sur la déchéance de nationalité, il n’est plus question seulement des binationaux mais de tous ; même entre juristes, la confusion règne s’agissant des apatrides. En focalisant […]
Vous avez été quelques uns à me demander pourquoi je n’étais pas dans l’hémicycle lundi soir pour le vote sur l’article 1 de la loi constitutionnelle ? J’étais présente vendredi pour écouter le discours du Premier Ministre. Je serai présente pour le vote solennel ce mercredi. Lundi, j’ai fait le choix de privilégier les demandes de rendez dans ma circonscription. La crise que traverse les agriculteurs revêt pour moi un caractère d’urgence. Je me suis rendue disponible pour les recevoir, ce qui ne m’a pas permis d’être présente dans l’hémicycle au moment du vote. J’étais présente hier soir pour l’examen et le vote de l’article 2. Je voterai cet après midi sur l’ensemble du texte définitif, en conscience.