Ligne à Grande Vitesse : aller jusqu’au bout
Publié le 27 juillet 2012 dansCe vendredi 27 juillet, nous avons marqué la concrétisation d’un projet structurant, avec l’installation de la base d’Eiffage à Etrelles et le démarrage des travaux de la LGV. Etaient présents des représentants des Régions Bretagne et Pays de Loire, Réseau Ferré de France, les entreprises locales qui vont travailler sur le chantier, des élus locaux,… Au cours de mon intervention, j’ai rappelé le soutien des élus locaux à ce projet, malgré les inquiétudes légitimes des populations concernées par le tracé : au nom de la solidarité entre l’est et l’ouest de la Bretagne. Un financement « croisé » (RFF, l’Etat, les collectivités locales et l’Union européenne). Plus de 3 milliards d’euros… qu’il convient de compléter désormais pour relier Rennes à Quimper et Brest en 1h30. Appel lancé au Ministre de la Défense qui n’est autre que l’ancien Président de la région Bretagne… à l’heure où certains projets risquent d’être abandonnés car jugés non prioritaires. Quimper et Brest le sont.
Avec la construction de la LGV, nous voulons soutenir le désenclavement de la Bretagne et la création durable d’emplois. Pour se développer, les entreprises attendent d’abord des élus nationaux et locaux, qu’ils créent les meilleures conditions possibles au développement de leurs activités : les infrastructures de transport sont une de ces conditions, et donc les lignes à grande vitesse, demain le très haut débit, mais dès aujourd’hui, la qualité des salariés et l’éthique du travail, notre fierté dans la circonscription, la modération fiscale… mais aussi, et surtout le souci de la maîtrise du coût du travail, gage de compétitivité.
Si ce projet est une formidable opportunité, il n’en demeure pas moins quelques points de vigilance.
Vis-à-vis des communes rurales traversées qui ne disposeront pas a priori de retombées économique directes. Je me suis fais le relais des attentes des élus de ces communes auprès du Ministre délégué aux transports.
Des solutions devront en outre être trouvées pour les agriculteurs impactés. Certains sont réellement privés d’une partie de leur outil de travail. Quelques dossiers posent toujours question.
Vigilance mais aussi satisfactions. Je veux parler du partenariat exemplaire entre la Direccte, pôle emploi, la région Bretagne et Eiffage. Pour ce qui concerne notre bassin d’emploi, la bonne collaboration a conduit à une 1ère vague de recrutement : une 20aine de personnes dont des personnes dites « prioritaires » : 2 seniors et 4 demandeurs d’emploi de longue durée pour notre territoire.
Nous avons l’habitude de conjuguer nos efforts, voire de dépasser les éventuels clivages, quand l’essentiel est en jeu. Poursuivons ainsi. Il en va de l’attractivité de la Bretagne.