Une majorité divisée

Aujourd’hui à l’Assemblée nationale, nous examinions trois propositions de lois déposées par le Groupe GDR (commmunistes, front de gauche,…) dans le cadre de sa « niche parlemenaire ». Une sur l’aministie de faits commis au cours de manifestations, l’autre sur l’interdiction des licenciements boursiers, la troisième, pour supprimer le mot « race » de la constitution. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la dissonance est de plus en plus perceptible au sein des différentes sensibilités de la majorité et que le groupe socialiste se fissure de l’intérieur.A bon droit, le groupe GDR est venu rappeler des promesses de campagne du candidat Hollande… qui avait bien besoin des voix de la gauche de la gauche pour devenir Président… mais qui a perdu la mémoire depuis qu’ils l’ont fait roi ; d’où le sentiment de trahison, d’où la responsabilité que prend la majorité de jeter les décus du suffrage universel dans les bras des extrêmes gauche et droite… On aura d’ailleurs aperçu Jean-Luc Mélenchon dans le public… Sur l’amnistie, lâchement, les députés socialistes présents sommés de venir siéger, ont voté un renvoi en commission des lois, autrement dit aux calendes grecques.
Sur les licenciements boursiers, le peu d’entre eux qui ont participé au débat (c’était cet après-midi et pour ceux qui aurait râté l’événement, le Président passait à la télé de 16h à 18h ; la France retient son souffle et on interrompt même les travaux parlementaires ! Inédit !) ont voté contre… C’était pourtant l’engagement numéro 35 du candidat Hollande… Bien évidemment, l’Ump a voté contre ces textes, tout en insistant sur l’imposture…