Fin de l’APRE : anti social…
Publié le 28 octobre 2014 dans
Le gouvernement a décidé de supprimer l’aide personnalisée de retour à l’emploi. Cette aide permettait aux bénéficiaires du RSA de lever les freins à la reprise d’un emploi : acquisition ou réparation d’un véhicule, achat d’une carte de transport, garde d’enfants… Le budget de l’APRE au niveau national, c’était 35 millions en 2014. Le Conseil général d’Ille-et-Vilaine qui gère les fonds du RSA a beaucoup utilisé ces fonds au profit des bénéficiaires. En 2012, l’APRE a représenté 605141 euros pour le Conseil général d’Ille-et-Vilaine. En 2013, 141889 euros. D’un territoire à l’autre, l’enveloppe dédiée est plus ou moins consommée. Lorsque cette aide a été créée en 2009, nous avons eu beaucoup de réunions pour déterminer les critères d’attribution de cette aide qui est à la main du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine et des territoires qui ont la délégation RSA : Rennes, St Malo et Vitré communauté. Le gouvernement avait annoncé une réforme de cette aide, pas sa suppression pure et simple ! On ne peut pas d’un côté sous entendre que des demandeurs d’emplois ne cherchent pas de travail et de l’autre supprimer les aides qui permettent aux demandeurs d’emploi de surmonter les freins à leur réinsertion. On ne peut pas renvoyer sur Pôle emploi la prise en charge de ces aides, comme me l’a indiqué la Ministre des affaires sociales en commission élargie ce matin, alors que la participation de l’Etat au budget de Pôle emploi stagne à en juger par le projet de loi de finances pour 2015.
tout à fait d’accord, de façon globale je pense que la politique d’austérité pénalise d’abord les personnes en situation précaire. ceci dit qui a dit que les demandeurs d’emploi ne recherchaient pas de travail ? beaucoup dans votre camp il me semble. vous étiez proche de laurent Wauquiez :
Que dit Wauquiez ? D’abord qu’il faut limiter le RSA aux gens qui travaillent, ce qui n’a aucun sens, puisqu’il a été conçu comme un minimum social. Ensuite, il suggère que les gens qui touchent des prestations ne font rien et qu’ils gagnent parfois plus que les travailleurs.
Commentaire sur la réponse précédente: nous ne sommes pas en période d’austérité.
Rien à voir avec ce que la GRECE ( en autre) a connu. Nous sommes entrée dans une aire ou il faudra bien tenir compte des avis de la COUR DES COMPTES ….faire des choix pour aider ceux qui en ont le plus besoin, les abus sont connus, et distribuer l’argent de nos impôts ( qui ont bondi et sont lourd pour tout contribuable) à bon escient.