Finances départementales
Publié le 25 juin 2015 dansL’assemblée départementale d’Ille-et-Vilaine est réunie en session. Au programme : le compte administratif qui est le reflet des dépenses d’investissement et de fonctionnement de l’année 2014. Nous n’avions pas voté le budget. Nous n’avons pas voté le compte. Il porte en lui les germes des difficultés qui sont devant nous mais relèvent de la responsabilité de la majorité socialiste. Le poids des charges de fonctionnement, la fragilité du soutien à l’investissement, l’absence de mesures d’économies significatives risque de réveiller la propension de la majoritê à recourir à la fiscalité ! D’ores et déjà, les données financières font apparaitre une baisse du niveau d’épargne, une hausse du délai de désendettement, une augmentation des charges de personnel. Le tout dans un contexte de diminution des dotations de l’Etat (moins 50 millions pour le Département entre 2013 et 2017) et d’augmentation des dépenses sociales, au 1er rang desquelles le RSA, qui n’est qu’une conséquence de l’incapacité du gouvernement à lutter efficacement contre le chômage de longue durée. 4 millions de plus que prévus seront nécessaires pour couvrir cette seule prestation. Alors les promesses électorales de la majoritê socialiste pourront-elles être tenues ? Nous en doutons et nous en voulons pour 1ère preuve d’un reniement, le rapport sur le numérique dans les collèges… Où il n’est plus question d’offrir des tablettes à tous les collégiens entrant en 6ème… Dans les mois qui viennent, le nouveau Président du Conseil départemental ne pourra plus se contenter d’annonces mais devra mettre en œuvre et gérer : le plan de relance, le schéma départemental d’autonomie, le schéma départemental de protection de l’enfance,… Notre groupe de l’Union de la droite et du centre sera extrêmement vigilant au mode opératoire, aux moyens dévolus, au calendrier retenu… Plus que jamais, les Départements vont devoir s’interroger sur leurs priorités. L’Ille-et-Vilaine n’y échappera pas. Il faudra, en prime, veiller à l’équilibre du territoire entre la métropole, le périurbain et le rural. Nous riendrons un observatoire des promesses tenues, et donc non tenues.