Les maisons de l’emploi en danger
Publié le 26 octobre 2015 dansFrançois Hollande a regretté début septembre avoir supprimé la mise en place de la TVA sociale. Manuel Valls vient d’admettre les conséquences désastreuses des hausses d’impôts depuis 2012, sur la compétitivité économique des entreprises et le pouvoir d’achat des Français. Ce n’est pas de regrets dont l’économie a besoin mais de confiance. Au mois de septembre, le nombre de demandeurs d’emplois est en recul. C’est une bonne nouvelle qui doit être confirmée mais qui ne doit pas occulter le fait qu’en un an le chômage a augmenté de 4 % en catégorie A (notamment les séniors et chômeurs de longue durée) et que l’on dénombre encore plus de 5,7 millions de demandeurs d’emplois toutes catégories. La baisse durable du chômage exige de se battre sur tous les fronts : soutien aux entreprises (par la baisse des charges et des impôts, la simplification normative et administrative) et accompagnement des demandeurs d’emplois (par le triptyque : orientation, formation, insertion professionnelle). C’est ce à quoi s’emploient les territoires où les taux de chômage sont les plus bas. C’est le cas de l’agglomération de Vitré réputée pour avoir mis en place des outils efficaces comme la Maison de l’emploi, de l’entreprise et de la formation professionnelle. Et bien devinez quoi ? Cette année encore, le gouvernement a décidé de diviser par 2 le budget des maisons de l’emploi ; et ainsi, une nouvelle fois, de s’attaquer à ce qui marche !