Ce 1er avril, 7,5 millions de retraités imposables vont voir leur pension baisser et donc, leur pouvoir d’achat. En cause : la fin du principe des retraites complémentaires indexées sur l’inflation et un prélèvement supplémentaire sur les retraites de 0,3 %, la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie, décidée par le gouvernement en projet de loi de finances 2013. En faisant le choix de la baisse des pensions, la majorité présidentielle franchit la ligne jaune.

Le gouvernement a décidé d’une hausse des prélèvements sociaux qui pénalise les artisans, commerçants et professions libérales. Désormais, la cotisation maladie au Régime Social des Indépendants (RSI) est déplafonnée et supporte un taux unique de 6,5 % sur la totalité des revenus professionnels. Cette mesure s’applique à plus de 2,5 millions d’indépendants dans notre pays. Après l’augmentation des taux de TVA et la hausse de toute une série de taxes, cette re-fiscalisation des cotisations sociales vient pénaliser des secteurs, artisanat et commerce, qui subissent déjà durement les effets de la crise. Le gouvernement serait mieux inspiré de soutenir les indépendants qui sont des acteurs de proximité au service de la population et de nos territoires.    

D’après une étude d’Ernst & Young, la France devient le 2ème pays de l’Union européenne à taxer le plus les salariés moyens ; derrière la Belgique. D’autres sources placent la France à la 4ème place. Quoi qu’il en soit, on se passerait bien de ce palmarès…

Ce 25 juillet, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a auditionné Didier Migaud, 1er président de la Cour des Comptes. Compte tenu de la situation de nos finances, du contexte économique et social, de l’actualité européenne et internationale, la priorité est claire : maîtriser la dépense publique, optimiser la dépense sociale.

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