CDU-CSU & UMP dans la perspective des Européennes
Publié le 05 février 2014 dansCe mercredi, le Groupe Ump a accueilli à l’Assemblée Nationale, Günter KRINGS, secrétaire d’Etat allemand auprès du Ministre de l’Intérieur. Il est venu nous parler de la politique d’immigration du Gouvernement de coalition d’Angela MERKEL. Nous avons pu la comparer à la nôtre. Inutile de vous dire qu’elle est très différente ! L’Allemagne applique la règle de libre circulation, mais pas sans condition. Elle favorise l’immigration « économique » avec l’idée d’intégrer les personnes par les études, l’emploi, avec des exigences sur la maîtrise de la langue. S’agissant des aides sociales, l’Allemagne estime que c’est au pays d’origine de la personne de les assumer, tant que cette dernière n’est pas parvenue à trouver un emploi. Le délai laissé aux immigrants pour trouver un emploi et justifier de la présence sur le territoire n’excède pas 4 mois. Nous avons également pu aborder notre vision commune des évolutions à apporter à la gestion de l’espace Schengen ; et insisté sur les reproches formulés par les agriculteurs français et les dirigeants d’abattoirs, s’agissant du dumping social. La campagne des européennes se prépare à l’Ump avec nos amis de la Cdu-Csu avec lesquels nous avons des contacts réguliers et constructifs.
La conception officielle de la politique d’immigration allemande correspond (presque) point pour point à ce que nous, les électeurs de base, souhaitons pour la France.
Malheureusement, si d’aventure quelqu’un parmi nous osait la formuler ainsi en public, il serait immédiatement vilipendé et trainé devant les tribunaux pour « racisme aggravé et incitation à la haine » . Eh oui, nous en sommes là! Ce qui est permis et accepté tout à fait normalement dans tous les pays du monde, nous est formellement interdit au titre de je ne sais quelle pensée socialo-écolo-islamoextrémisante dominante et exclusive de toute autre, prompte à jeter l’anathème sur tout ce qui ne pense pas comme elle, y compris au détriment des émigrés eux-mêmes.
Il est évident que la position allemande est la seule qui soit réaliste et digne d’être mise en œuvre. Nous aurions ainsi plus de chances d’accueillir des émigrés heureux d’être chez nous et soucieux de s’intégrer dans un pays, qui aurait alors, s’ils le souhaitent eux-mêmes, vocation à devenir à terme LEUR pays, et ceci pour le bien du plus grand nombre. C’est ainsi que cela s’est passé pour les émigrés Italiens, Polonais, Portugais et autres, au siècle dernier.
Mais pour en arriver là dans notre beau pays, que d’idées préconçues à détruire, que d’auto-sabotages à supprimer, que de sentiments de culpabilité à surmonter et surtout que d’entreprises de destruction de la société française à éradiquer! Un travail titanesque à effectuer !