Etat d’urgence : merci aux sénateurs
Publié le 21 juillet 2016 dansHier au petit matin, l’Assemblée nationale a voté un état d’urgence « a minima ». Le texte de loi a, dans la journée de mercredi, fait la navette vers le Sénat. Les sénateurs les Républicains ont à leur tour fait valoir les arguments que nous avons développés lundi en Bureau politique puis mardi en réunion extraordinaire des groupes de l’Assemblée et du Sénat au siège des Républicains. A l’Assemblée, nous n’avions obtenu que bien peu : -Que l’Etat d’urgence soir prorogé de six mois, et pas seulement de trois -La possibilité des fouilles des bagages et des véhicules sans instruction préalable du Procureur -La suppression de toute automaticité de réduction de peine en matière de terrorisme. Les sénateurs sont parvenus à faire voter, sans l’opposition du gouvernement, qui avait pourtant repoussé les mêmes amendements à l’Assemblée nationale… : -La facilitation de la fermeture de certains lieux de culte qui appellent à la haine -La possibilité pour l’autorité administrative d’interdire toute manifestation dont la sécurité ne serait pas garantie. -Le prononcé automatique de la peine complémentaire d’interdiction de territoire français pour les étrangers condamnés pour un acte de terrorisme -L’allongement de la durée maximale de la détention provisoire pour les mineurs mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste -Le durcissement du régime d’exécution des peines des terroristes. Ces dispositions ont été adoptées en commission mixte paritaire par les députés et les sénateurs de la majorité et de l’opposition et en lecture définitive ce jeudi à l’Assemblée nationale. Je reste personnellement colère qu’il ait fallu attendre plusieurs attentats pour que le gouvernement accepte d’adopter enfin ces mesures que les députés les Républicains ont proposées à l’occasion de chaque examen des textes de loi relatifs à la lutte contre le terrorisme. Il nous reste encore à convaincre les pouvoirs publics de trois mesures majeures pour compléter notre arsenal législatif : la mise en place de centre de rétention administrative pour les individus radicalisés, la mise en place de la rétention de surêté pour les personnes condamnées pour crime terroriste, enfin, la création d’un délit de séjour pour toute personne se trouvant sur un théâtre d’opérations terroristes extérieures. L’unité nationale exige la mise en oeuvre concrète, dans les meilleurs délais désormais, ces dispositifs pour améliorer la sécurité des Français. Elle impose à la gauche parlementaire de tourner le dos à ses idéologies inopportunes et à reconnaître la part de vérité de la droite républicaine, enfin…
Les trois dernières mesures sont indispensables pour assurer pleinement
la Sécurité des Français mais je fais confiance à Gérard Larcher et Bruno Retailleau
pour convaincre leurs interlocuteurs.
BRAVO à vous aussi, Isabelle pour votre rôle de chef d’orchestre en ce début de
Campagne ;