Faites ce que je dis, faites pas ce que je fais

Cet après midi à la séance des questions d’actualité, le Premier ministre a une nouvelle fois feint d’appeler les députés de la majorité à s’associer à ce qu’il considère comme des réformes justes et efficaces portées par son gouvernement. Lorsque c’est le cas, nous savons le dire. Lorsque nous ne sommes pas d’accord et constatons que les textes sont inadaptés, inopérants ou dangereux, nous le démontrons. Et lorsque nous tentons d’éviter au pays des déconvenues, nous proposons des amendements aux textes de lois. Ils sont systématiquement repoussés sous prétexte qu’ils viennent de l’opposition. Et quelques mois plus tard, ce que nous avions prédit se réalise. Et le gouvernement corrige, ou tente de corriger ou ne corrige pas et s’enlise, car le mal est fait… la suppression des heures sup défiscalisées, le compte pénibilité, la loi Alur, les rythmes scolaires… les exemples sont légions… Que le Premier ministre accepte de nous écouter ou qu’il arrête de faire croire qu’il souhaite une quelconque coopération puisque cette pseudo volonté reste tristement démentie par les faits.