Grèce : le sens de mon vote
Publié le 15 juillet 2015 dansUn accord a été signé à Bruxelles ; ou plutôt un préaccord. Un débat a eu lieu à l’Assemblée nationale… avant que le Parlement grec ne s’exprime dans la soirée. Le Gouvernement se targue d’un succès sauvant la Grèce et préservant la France ; ce « succès » coûte 86 milliards d’euros qui s’ajoutent aux 320 milliards de dettes grecques. Chacun reconnait que les exigences imposées au peuple grec et à son économie sont impossibles à tenir. Même le Premier ministre grec, qui tient un discours à ses créanciers et un tout autre à son peuple, n’y croit pas. Le risque est grand de « faire comme avant » alors que la crise grecque a mis en lumière une construction européenne affaiblie par des textes, des institutions, des règles, qui ne sont plus à la hauteur des enjeux. Européenne convaincue, je souhaite que cet épisode soit l’occasion de remettre les pendules à l’heure et d’avancer vers une autre Europe. En l’état, nous n’en avons pas l’assurance. Abstention.