Langues régionales : l’absence socialiste

Ce jeudi, les 5 propositions de loi examinées à l’Assemblée nationale l’étaient dans le cadre de la « niche parlementaire » du groupe écologiste. Deux d’entre elles avaient particulièrement retenu mon attention : celle relative à l’alimentation et celle sur les langues régionales. Malheureusement, la 1ère a commencé à être examinée après 15h et la 2è après 21h30. Or, à cette période de l’année, les députés sont conviés aux voeux dans les communes de leurs circonscriptions. Pour ce qui me concerne, j’avais privilégié les voeux de la Communauté de communes du Pays de Châteaugiron, après m’être assurée en prenant l’attache de quelques collègues que les 2 textes seraient votés à l’unanimité ou à tout le moins la majorité. Ce fut le cas pour la 1ère mais s’agissant du texte sur les langues régionales porté par Paul Molac, député du Morbihan rattaché au groupe écologiste, il aura manqué une seule voix pour l’adopter. Mais où étaient donc les députés socialistes, il y en a 21 en Bretagne, qui ont pourtant soutenu aux régionales une liste sur laquelle figurait Paul Molac et abondamment promis de défendre la langue bretonne pendant la campagne ? Comment se fait-il que le si influent Président de la Région Bretagne n’avait pas convaincu (avait-il seulement essayé ?) sa collègue la Ministre de la Culture d’être bienveillante à l’égard des propositions de son colistier des régionales ? Marc Le Fur, lui, était là, pour soutenir la proposition de loi. Là aussi, il y a les disous et les faisous…