Léger mieux sur le front du chômage
Publié le 26 février 2015 dansLéger mieux sur le front du chômage ? Certes, mais toujours près de 600000 demandeurs d’emplois de plus depuis l’arrivée aux responsabilités de François Hollande ; avec des augmentations particulièrement inquiétantes chez les seniors et les chômeurs de longue durée… Quand plus de 300000 offres d’emplois restent non pourvues et que trop de formations pourtant financées sur fonds publics ne débouchent pas systématiquement sur des emplois. Chacun a bien compris que ce n’est certainement pas la loi Macron qui permettra d’inverser durablement la courbe du chômage. Pour embaucher, les entreprises ont besoin de remplir leurs carnets de commande et donc de gagner en compétitivité. Cela suppose une baisse des charges qui pèsent sur le travail et donc une diminution des prélèvements obligatoires. Cela suppose de la flexisécurité et donc un assouplissement du marché du travail. Des responables de l’Ump ont proposé l’organisation d’une conférence nationale de la croissance ou la définition d’un agenda social. Le Premier Ministre autoproclamé « grand réformateur » répond par l’annonce d’un nouveau projet de loi sur le dialogue social (c’est le même qui a laissé introduire dans la loi Macron un volet sur les licenciements économiques contredisant clairement la loi sur la sécurisation de l’emploi !). Nous prendrons toute notre part dans le débat qui s’ouvre, avec la conviction que c’est dans chaque entreprise que le dialogue social doit s’organiser et qu’il est tout à fait possible et hautement souhaitable de concilier compétitivité économique et cohésion sociale.