L’emploi en Ille-et-Vilaine
Publié le 29 avril 2015 dansLa 1ère session de la nouvelle assemblée départementale s’est ouverte 2 jours après la publication mensuelle des chiffres du chômage. Notre département n’est pas épargné par une nouvelle hausse. 44807 demandeurs d’emplois de catégorie A, c’est 3,8% de plus en un an et même +7,5 si l’on considère les 3 catégories A, B et C qui enregistrent 75566 personnes. Notre groupe de l’Union de la droite et du centre a donc insisté pour que le Département mobilise tous les leviers qui sont les siens pour tenter d’inverser la tendance. C’est le cas du « plan de relance » et de ses 20 millions pour 2015 annoncés… juste avant les élections. Nous restons extrêmement vigilants à sa mise en oeuvre concrète, dans les meilleures conditions et les meilleurs délais. Nous sommes interpellés par des élus locaux qui s’inquiètent d’un certain décalage entre les annonces et la réalité du soutien. La baisse des dotations de l’Etat aux collectivités ne doit pas être prétexte à réduire l’investissement productif qui profite en priorité aux entreprises locales du bâtiment et des travaux publics mais bien à optimiser les dépenses de fonctionnement de notre institution. L’augmentation du chômage, c’est aussi la conséquence des difficultés rencontrées par les entreprises compte tenu du poids des charges qui pèsent sur leur compétitivité mais aussi de la complexité administrative. Des 100aines d’entreprises d’Ille et Vilaine ont recours au chômage partiel, sont en redressement judiciaire, voire en liquidation, avec les conséquences que l’on sait en terme de licenciements ou de fins de contrats. Le Conseil départemental a à connaitre ces situations. Les demandes risquent malheureusement de se multiplier. Il convient par conséquent de travailler aux conditions du soutien du Conseil départemental aux entreprises en difficulté et d’activer une commission ad hoc formée de conseillers départementaux de la majorité et de la minorité dédiée à l’examen des demandes au fond, en collaboration avec les autres partenaires sollicités au 1er rang desquels les établissements financiers, mais aussi l’Etat, la Région et les intercommunalités qui revendiquent la compétence économique.