Loi de transition énergétique : attention aux annonces

Cet après-midi avait lieu le vote sur le Projet de loi de Transition Energétique à l’Assemblée Nationale. Durant le travail en Commission, le Groupe UMP a fait de multiples propositions pour poursuivre les objectifs que nous considérons prioritaires : réduire au moindre coût les émissions de CO2 de 40% d’ici 2030, protéger les emplois actuels, renforcer notre capacité d’exportation et la compétitivité des entreprises du secteur de l’énergie, augmenter notre sécurité énergétique et préserver le pouvoir d’achat de nos concitoyens. Force est de constater à l’issue des débats que ces objectifs d’équillibre n’ont pas été atteints. Alors même qu’il faut reconnaitre certaines avancées dans ce texte, je pense en particulier à la lutte contre le gaspillage alimentaire, après avoir bien réfléchi , je ne l’ai pas voté au final. Ce qui est le plus « remarquable », c’est que la prise en charge du coût de mise en oeuvre de cette loi, évalué à 250 milliards d’euros, n’a pas donné lieu à précisions pourtant utiles de la part du gouvernement. La transition énergétique appliquée à l’économie, au logement, aux transports est une nécessité compte tenu du défi écologique auquel nous sommes confrontés. Les dispositifs non financés créent des leurres là où le pragmatisme et la vérité sur les moyens devraient être de rigueur.