Prémas : peut (beaucoup) mieux faire
Publié le 04 septembre 2017 dansCe vendredi, un grand quotidien régional a eu la bonne idée de braquer ses projecteurs sur la prématurité, titrant « Les enfants prématurés vivent de mieux en mieux ». C’est en effet le constat que nous avons pu faire avec la cinquantaine de députés du groupe d’études transpartisan « Prématurité et nouveaux nés vulnérables » que j’ai présidé pendant 9 mois à l’Assemblée nationale. Mais il nous est aussi apparu au cours de nos travaux que des progrès sont encore absolument nécessaires !
A l’issue de nos auditions et de nos déplacements sur le terrain, en France mais aussi en Suède, pays considéré comme exemplaire, nous avons établi une liste de recommandations relatives à la prévention et la prise en charge de la prématurité parmi lesquels : le renforcement de la prévention aux facteurs de risque (tabac, alcool, conditions socio-économiques, stress, mais aussi obésité, diabète, âge…,), la généralisation dans les hôpitaux des « soins du développement » et l’amélioration de la formation des professionnels, le soutien aux réseaux de périnatalité, aux PMI, aux CAMSP,… la prise en compte des difficultés financières et professionnelles auxquelles sont parfois confrontés les parents…
Gageons que les attentes des associations comme SOS Préma, qui ont pris depuis de longues années ce sujet à bras le corps, seront entendues par les pouvoirs publics. La « production » du groupe « Prématurité et nouveaux nés vulnérables » a vocation à trouver son prolongement dans des lois, des règlements, une meilleure organisation de la prise en charge… et une plus grande empathie à l’égard des nouveaux nés et leurs familles. Nous avons bien l’intention d’y veiller.
Revoir la conférence de presse de février 2017 au cours de laquelle nous avons exposé nos recommandations : http://www.isabellelecallennec.eu/conference-de-presse-groupe-detudes-prematurite/